Comment bien mener son projet

Comment bien mener son projet

Nos 10 conseils pour réussir votre projet

Nos 10 conseils pour réussir votre projet

1 . Bien préparer en famille les contours et le programme de votre projet, définir le budget et le délai pour la réalisation

Le programme est l’un des éléments majeurs d’un projet, il est le point de départ de toute l’opération. Pourtant c’est une étape complexe dont les enjeux sont souvent mal perçus ou sous-estimés par le porteur du projet. Il apparaît d’abord nécessaire de mettre en place un audit ou une mission d’élaboration du programme pour vous aider à définir plus précisément celui-ci. Cette mission complémentaire sera effectuée en amont de la signature du contrat. Elle permettra de fixer les modalités et les éléments qui seront le point de départ de la mission de votre architecte d’intérieur. Elle doit faire l’objet d’une offre de service qui fixera les points à analyser et les réponses à apporter.

Il est donc nécessaire de définir en premier lieu les éléments qui seront le point de départ de votre projet, à savoir :

Le budget

Il se calcule soit « hors taxes et hors honoraires », soit « hors taxes et toutes dépenses confondues ». Le premier ne prend en compte que les dépenses liées aux travaux. Le second doit intégrer le montant des honoraires de votre architecte d’intérieur, le coût des bureaux d’études structures, fluides (acoustique ou éclairage) ainsi que les prestations d’architectes DPLG en cas de construction dépassant 150m2 et les études de designers (graphique, de service, produits). Cette enveloppe doit permettre de couvrir l’ensemble des dépenses. En cas de prêt, il est demandé une validation de principe de la banque avant la remise de l’avant-projet définitif dans lequel votre architecte d’intérieur aura présenté une estimation à + ou – 10% du coût de l’opération. Pensez à prévoir une somme suffisante pour être en mesure de faire face aux éventuels « impondérables » en cours de chantier.

Le délai

Il doit être réaliste et comprendre un temps d’étude suffisant pour définir le projet et un temps de chantier pour réaliser les travaux. Votre architecte d’intérieur vous aidera à appréhender cette contrainte et vous donner son délai d’étude dès la signature du contrat.

L’état de l’existant et documentations à prévoir

Le maitre d’ouvrage doit remettre à son architecte d’intérieur un ensemble de documents :

  • Les plans, coupes et façades de l’existant. Si vous ne les avez pas, nous nous chargeons de les réaliser, un devis sera rédigé en ce sens. Le prix sera fonction de la surface du logement et de la complexité (par exemple une façade classée en secteur sauvegardé sera plus complexe qu’une façade de pavillon et demandera beaucoup plus de temps à relever et à dessiner)
  • Les diagnostics amiante, énergie, termites, mérule ou radon, plomb, électricité et gaz…
  • Une copie du titre de propriété ou du bail

Les assurances

L’assurance dommage ouvrage est obligatoire pour les travaux de structure ou de construction.

2 . Prévoir de vivre à l’abri durant la période des travaux

Ce rappel peut vous sembler incongru et pourtant il s’agit là d’un sujet d’une grande importance pour le bien être de votre famille et le bon déroulement de votre projet.

La période des travaux peut varier de 3 semaines à plusieurs mois en fonction de l’importance des transformations. Durant cette période il est impératif d’avoir anticipé les questions suivantes :

  • Comment stocker mes meubles en dehors de la zone de chantier ?
  • Comment s’organiser dans cette période où la cuisine et la salle d’eau pourront être inaccessibles ?
  • Peut-on continuer à occuper notre domicile dans le bruit et la poussière et en présence des entreprises durant la journée ?
  • Comment rendre la maison accessible aux entreprises ?

3 . Choisir son architecte d’intérieur

Une règle prime : la confiance car elle est indispensable. Vous serez liés avec votre architecte d’intérieur jusqu’à la réussite du projet.

4 . Bien comprendre son rôle de maitre d’ouvrage

Vous n’êtes pas un simple client, consommateur de services facturés à la demande. Votre rôle est bien plus complexe. Vous aurez des responsabilités durant tout le déroulement du projet : de la validation des phases jusqu’aux prises de décision durant le chantier. N’hésitez pas à demander à votre architecte d’intérieur qu’il vous détaille les obligations majeures. Vous trouverez sur notre site et sur celui de l’UNAID le référentiel métier qui vous fournira toutes les informations indispensables pour bien comprendre votre rôle

5 . Bien comprendre les différentes phases du déroulement d’un projet

De nouveau, nous vous renvoyons au « référentiel métier ». Vous y trouverez toutes les informations nécessaires.

Pour résumer nous pouvons définir trois grandes phases :

Le premier des discernements que requiert notre métier est de savoir entendre de quoi est faite cette demande qui est souvent bien éloignée de la commande qu’on nous présente. Alors, qu’il s’agisse d’un lieu de travail, de vente, de soin, de culture ou d’une demeure, nous ne pourrons résoudre l’équation de cette attente par nos propositions qu’à la condition de bien connaître son premier terme, la réalité de la demande à laquelle seul le maître d’ouvrage peut nous donner accès.

Au début de l’histoire, nous ne savons rien, c’est lui qui sait tout, même s’il ne sait pas le décrire.

Nous exerçons notre art afin de créer des intérieurs en résonance harmonique avec les besoins de ceux qui s’y trouvent. L’objet de notre attention n’est pas un objet distant, extérieur à nous-même, une belle enveloppe dont nous connaîtrions à l’avance les règles de composition : tout au contraire il nous enveloppe, c’est nous qui sommes dedans, c’est notre équilibre que cet intérieur doit favoriser.

À partir, donc, d’un besoin fortement ressenti et généralement mal identifié, voire seulement d’un mal-être ou d’une aspiration diffuse, une solution est attendue de la transformation de l’espace à vivre. Dépeignant alors un résultat plutôt qu’une cause, les énoncés qui en résultent sont des pistes approximatives, parfois des impasses qui peuvent compromettre la cohérence, le bien-être, le résultat commercial… Si nous nous contentons de répondre techniquement au discours initial – la commande – nous risquons de passer totalement à côté de la possibilité de satisfaire l’attente qui se cache le plus souvent en dessous.

La réussite de notre mission dépend avant tout de notre capacité à faire émerger le besoin réel sous les représentations qui sont mises en exergue lors du premier contact, besoin authentique qui constitue la matière de la demande. Travailler aussi près du corps que nous devons le faire pour satisfaire les registres sensibles mis en jeu implique de révéler les appétences généralement retenues par la conformité aux standards.

Notre invention commence exactement là où nous mettons en lumière et en mots l’attente vraie à laquelle nous allons pouvoir répondre. Il n’est pas excessif de considérer que nous construisons d’abord avec les mots.

C’est pourquoi nous accordons une si grande importance à cette démarche d’élucidation qui va permettre de faire coïncider la commande avec la demande, ce qui nécessite une approche progressive et plusieurs échanges avec notre maître d’ouvrage avant de pouvoir fixer le cadre général dans lequel nous aurons à concevoir un projet. À cette clarification nécessaire, s’ajoute la complexité accrue des situations que nous devons traiter.

Nous partons le plus souvent d’un existant qui se compose d’un enchevêtrement de données : dimensionnelles, techniques, réglementaires, relationnelles, toutes interdépendantes les unes des autres et qui font autant de contraintes dont nous allons devoir tenir compte. Il nous faut avant tout les connaître avec précision pour pouvoir avancer sainement.

Cette phase d’appropriation reste pourtant inexploitable tant que nous ne connaissons pas les moyens qui sont mis à notre disposition pour satisfaire les attentes en respectant les contraintes. Il est exceptionnel que nos donneurs d’ordres sachent quantifier économiquement l’opération dont ils ébauchent le cahier des charges. C’est à nous qu’il revient de le faire, non seulement afin de répondre au questionnement inquiet du coût final, mais pour savoir si notre client a les moyens de ses prétentions et pour fixer le niveau général des prestations que nous allons lui proposer.

Lorsque ce matériau est collecté, il faut le mettre en forme selon les catégories d’un programme, qui est à la fois le fondement et le repère technique de ce que nous allons devoir faire dans les phases suivantes.

Il convient dès cette étape de préciser que nous ne pouvons entamer une nouvelle phase qu’après validation formelle de la précédente. C’est une garantie réciproque indispensable.

L’imprégnation qui précède s’est accompagnée de l’élaboration jusque-là secrète d’une vision des formes, des couleurs, des matières et des lumières qui vont matérialiser la réponse au cahier des charges. C’est au début du stade de la conception que notre créativité est la plus fortement sollicitée pour proposer des réponses inventives et pertinentes. La part la plus artistique de la mission se tient dans l’articulation entre l’inspiration de l’esquisse et le déploiement de l’avant-projet.

Au cours de ce stade de conception, plusieurs sessions de concertation avec le maître d’ouvrage seront nécessaires pour affiner le projet.

Les phases de ce travail sont codifiées : esquisse, avant-projet sommaire, avant-projet définitif.

Les moyens employés sont ici d’abord graphiques : depuis le simple crayonné jusqu’à l’image de synthèse, le seul critère de pertinence est la capacité à « faire voir » ce qui n’est pas encore et à en expliquer les raisons et le sens.

Dans cette phase plus que dans toute autre, nous devons définir des critères qui laissent libre cours à l’invention des solutions, tout en garantissant le résultat. Plus nous nous avançons vers le projet, plus le travail va devenir technique, nécessitant souvent l’intervention de spécialistes autorisés.

C’est alors que les chemins de la performance sont le plus largement ouverts et peuvent s’éloigner des standards architecturaux classiques.

À cela plusieurs raisons : la première réside dans le fait que nous intervenons le plus souvent dans un contexte de bâtiment existant, dont il faut s’approprier les volumes, la structure et la logique avant de prétendre le transformer. Les moyens à mettre en œuvre à ce stade dépendent beaucoup du résultat demandé, nous échappons donc à toute règle pré-établie quant aux moyens de notre créativité : par exemple, un relevé 3D exhaustif intérieur extérieur est inutile pour une réhabilitation succincte, indispensable pour une restructuration, même partielle. Il va pourtant falloir codifier quelques repères dès les premiers relevés.

Ensuite, lorsqu’il s’agit avant tout de créer une ambiance, la batterie d’outils utilisés pour communiquer avec le client et fixer ses choix sera totalement différente de celle nécessaire pour redistribuer tout un plateau… ou transformer un garage en cabinet médical.

Pourtant, dans un cas comme dans l’autre, nous devrons aboutir à un document validé qui seul permet d’engager la phase suivante.

La consultation des entreprises est souvent nécessaire pour établir les coûts prévisionnels de façon fiable. Cette consultation, de nature informationnelle, ne doit toutefois pas être confondue avec celle, décisionnelle, qui permettra de fixer les marchés. Les coûts annoncés en cours d’avant-projet n’ont pas valeur de devis, même s’ils en prennent la forme par habitude. Ils ne peuvent engager les entreprises qui n’ont pas, à ce stade, une connaissance suffisante des conditions techniques et administratives du chantier.

La conclusion de ce stade de conception est la validation de l’avant-projet dit définitif. Celui-ci fixe non seulement quoi, quand, comment mais aussi combien. La validation formelle du maître d’ouvrage est alors essentielle car c’est là que nous nous engageons réciproquement à réaliser un projet désormais connu dans le détail, pour un coût également connu.

Charge à nous de garantir le respect de ce budget et au maître d’ouvrage de le financer.

Les choses deviennent un peu plus linéaires lorsqu’on se rapproche du monde de l’entreprise qui va réaliser. Tant en termes de systèmes de description des prestations, analyse des coûts, élaboration des marchés, nous sommes davantage soumis à une batterie de passages obligés qui garantissent la conformité de nos procédures avec les règles en vigueur.

Encore faut-il, de nouveau, laisser assez de jeu pour qu’une certaine dose d’improvisation in situ puisse conserver droit de citer si elle est assez encadrée et maîtrisée : le meilleur plan ne donnera jamais l’exacte impression de fluidité qu’on trouve dans l’espace réel, la meilleure image ne rendra jamais la subtilité d’un éclairage parfaitement bien placé.

C’est souvent sur pièces, dans le réel, que nous finissons l’ajustage. Cette donne est propre à notre métier dont on attend qu’il produise in fine non seulement une adéquation fonctionnelle, mais aussi une satisfaction sensorielle.

Nos maîtres d’ouvrage doivent être avertis des fluctuations que cela peut entraîner et en accepter le principe avant la signature des marchés.

Néanmoins, à partir de ce stade l’avancement est soumis aux avis des différentes autorités de contrôle : instructeurs des permis de construire, services d’hygiène, commissions de sécurité, commission d’accessibilité… La constitution du dossier permet aussi de traduire, à l’attention cette fois des ingénieurs et corps de métier qui vont réaliser, un langage qui devait rester jusque-là accessible au non spécialiste.

Ce qui était encore en partie générique et imagé devient spécialisé, strictement décrit, quantifié, codifié, pour déboucher sur la consultation des entreprises, cette fois très formalisée car elle conditionne les engagements des marchés de travaux.

Lorsque le projet passe en phase de réalisation concrète, nous devenons le maître d’oeuvre de l’opération. Nous devons alors diriger l’ouvrage de toutes les entreprises, coordonner l’intervention des différentes ingénieries et aussi du maître d’ouvrage lui-même. Ce dernier va être sollicité tout au long du chantier pour arbitrer des choix, esthétiques et économiques qui ne peuvent être anticipés car ne pouvant se faire que « sur pièces ».

Le bon déroulement de cette phase critique dépend totalement de la cohérence du dossier en amont et de la cohésion des entreprises avec le projet.

Notre rôle de coordination consiste aussi à défendre équitablement leurs intérêts vis-à-vis du maître d’ouvrage, c’est une condition essentielle du bon achèvement du chantier.

À cette fin, toutes les décisions concernant l’exécution du projet doivent passer par notre contrôle.

Dans le même temps, nous validons les paiements aux entreprises et gérons le décompte des dépenses. Enfin, nous assistons le maître d’ouvrage pour la réception des travaux et l’application des garanties.

La réussite d’une opération ne se jauge pourtant pas à la seule absence de défauts, mais à la satisfaction de cette attente diffuse que nous avons dû mettre à jour au commencement de l’histoire.

Le premier des discernements que requiert notre métier est de savoir entendre de quoi est faite cette demande qui est souvent bien éloignée de la commande qu’on nous présente. Alors, qu’il s’agisse d’un lieu de travail, de vente, de soin, de culture ou d’une demeure, nous ne pourrons résoudre l’équation de cette attente par nos propositions qu’à la condition de bien connaître son premier terme, la réalité de la demande à laquelle seul le maître d’ouvrage peut nous donner accès.

Au début de l’histoire, nous ne savons rien, c’est lui qui sait tout, même s’il ne sait pas le décrire.

Nous exerçons notre art afin de créer des intérieurs en résonance harmonique avec les besoins de ceux qui s’y trouvent. L’objet de notre attention n’est pas un objet distant, extérieur à nous-même, une belle enveloppe dont nous connaîtrions à l’avance les règles de composition : tout au contraire il nous enveloppe, c’est nous qui sommes dedans, c’est notre équilibre que cet intérieur doit favoriser.

À partir, donc, d’un besoin fortement ressenti et généralement mal identifié, voire seulement d’un mal-être ou d’une aspiration diffuse, une solution est attendue de la transformation de l’espace à vivre. Dépeignant alors un résultat plutôt qu’une cause, les énoncés qui en résultent sont des pistes approximatives, parfois des impasses qui peuvent compromettre la cohérence, le bien-être, le résultat commercial… Si nous nous contentons de répondre techniquement au discours initial – la commande – nous risquons de passer totalement à côté de la possibilité de satisfaire l’attente qui se cache le plus souvent en dessous.

La réussite de notre mission dépend avant tout de notre capacité à faire émerger le besoin réel sous les représentations qui sont mises en exergue lors du premier contact, besoin authentique qui constitue la matière de la demande. Travailler aussi près du corps que nous devons le faire pour satisfaire les registres sensibles mis en jeu implique de révéler les appétences généralement retenues par la conformité aux standards.

Notre invention commence exactement là où nous mettons en lumière et en mots l’attente vraie à laquelle nous allons pouvoir répondre. Il n’est pas excessif de considérer que nous construisons d’abord avec les mots.

C’est pourquoi nous accordons une si grande importance à cette démarche d’élucidation qui va permettre de faire coïncider la commande avec la demande, ce qui nécessite une approche progressive et plusieurs échanges avec notre maître d’ouvrage avant de pouvoir fixer le cadre général dans lequel nous aurons à concevoir un projet. À cette clarification nécessaire, s’ajoute la complexité accrue des situations que nous devons traiter.

Nous partons le plus souvent d’un existant qui se compose d’un enchevêtrement de données : dimensionnelles, techniques, réglementaires, relationnelles, toutes interdépendantes les unes des autres et qui font autant de contraintes dont nous allons devoir tenir compte. Il nous faut avant tout les connaître avec précision pour pouvoir avancer sainement.

Cette phase d’appropriation reste pourtant inexploitable tant que nous ne connaissons pas les moyens qui sont mis à notre disposition pour satisfaire les attentes en respectant les contraintes. Il est exceptionnel que nos donneurs d’ordres sachent quantifier économiquement l’opération dont ils ébauchent le cahier des charges. C’est à nous qu’il revient de le faire, non seulement afin de répondre au questionnement inquiet du coût final, mais pour savoir si notre client a les moyens de ses prétentions et pour fixer le niveau général des prestations que nous allons lui proposer.

Lorsque ce matériau est collecté, il faut le mettre en forme selon les catégories d’un programme, qui est à la fois le fondement et le repère technique de ce que nous allons devoir faire dans les phases suivantes.

Il convient dès cette étape de préciser que nous ne pouvons entamer une nouvelle phase qu’après validation formelle de la précédente. C’est une garantie réciproque indispensable.

L’imprégnation qui précède s’est accompagnée de l’élaboration jusque-là secrète d’une vision des formes, des couleurs, des matières et des lumières qui vont matérialiser la réponse au cahier des charges. C’est au début du stade de la conception que notre créativité est la plus fortement sollicitée pour proposer des réponses inventives et pertinentes. La part la plus artistique de la mission se tient dans l’articulation entre l’inspiration de l’esquisse et le déploiement de l’avant-projet.

Au cours de ce stade de conception, plusieurs sessions de concertation avec le maître d’ouvrage seront nécessaires pour affiner le projet.

Les phases de ce travail sont codifiées : esquisse, avant-projet sommaire, avant-projet définitif.

Les moyens employés sont ici d’abord graphiques : depuis le simple crayonné jusqu’à l’image de synthèse, le seul critère de pertinence est la capacité à « faire voir » ce qui n’est pas encore et à en expliquer les raisons et le sens.

Dans cette phase plus que dans toute autre, nous devons définir des critères qui laissent libre cours à l’invention des solutions, tout en garantissant le résultat. Plus nous nous avançons vers le projet, plus le travail va devenir technique, nécessitant souvent l’intervention de spécialistes autorisés.

C’est alors que les chemins de la performance sont le plus largement ouverts et peuvent s’éloigner des standards architecturaux classiques.

À cela plusieurs raisons : la première réside dans le fait que nous intervenons le plus souvent dans un contexte de bâtiment existant, dont il faut s’approprier les volumes, la structure et la logique avant de prétendre le transformer. Les moyens à mettre en œuvre à ce stade dépendent beaucoup du résultat demandé, nous échappons donc à toute règle pré-établie quant aux moyens de notre créativité : par exemple, un relevé 3D exhaustif intérieur extérieur est inutile pour une réhabilitation succincte, indispensable pour une restructuration, même partielle. Il va pourtant falloir codifier quelques repères dès les premiers relevés.

Ensuite, lorsqu’il s’agit avant tout de créer une ambiance, la batterie d’outils utilisés pour communiquer avec le client et fixer ses choix sera totalement différente de celle nécessaire pour redistribuer tout un plateau… ou transformer un garage en cabinet médical.

Pourtant, dans un cas comme dans l’autre, nous devrons aboutir à un document validé qui seul permet d’engager la phase suivante.

La consultation des entreprises est souvent nécessaire pour établir les coûts prévisionnels de façon fiable. Cette consultation, de nature informationnelle, ne doit toutefois pas être confondue avec celle, décisionnelle, qui permettra de fixer les marchés. Les coûts annoncés en cours d’avant-projet n’ont pas valeur de devis, même s’ils en prennent la forme par habitude. Ils ne peuvent engager les entreprises qui n’ont pas, à ce stade, une connaissance suffisante des conditions techniques et administratives du chantier.

La conclusion de ce stade de conception est la validation de l’avant-projet dit définitif. Celui-ci fixe non seulement quoi, quand, comment mais aussi combien. La validation formelle du maître d’ouvrage est alors essentielle car c’est là que nous nous engageons réciproquement à réaliser un projet désormais connu dans le détail, pour un coût également connu.

Charge à nous de garantir le respect de ce budget et au maître d’ouvrage de le financer.

Les choses deviennent un peu plus linéaires lorsqu’on se rapproche du monde de l’entreprise qui va réaliser. Tant en termes de systèmes de description des prestations, analyse des coûts, élaboration des marchés, nous sommes davantage soumis à une batterie de passages obligés qui garantissent la conformité de nos procédures avec les règles en vigueur.

Encore faut-il, de nouveau, laisser assez de jeu pour qu’une certaine dose d’improvisation in situ puisse conserver droit de citer si elle est assez encadrée et maîtrisée : le meilleur plan ne donnera jamais l’exacte impression de fluidité qu’on trouve dans l’espace réel, la meilleure image ne rendra jamais la subtilité d’un éclairage parfaitement bien placé.

C’est souvent sur pièces, dans le réel, que nous finissons l’ajustage. Cette donne est propre à notre métier dont on attend qu’il produise in fine non seulement une adéquation fonctionnelle, mais aussi une satisfaction sensorielle.

Nos maîtres d’ouvrage doivent être avertis des fluctuations que cela peut entraîner et en accepter le principe avant la signature des marchés.

Néanmoins, à partir de ce stade l’avancement est soumis aux avis des différentes autorités de contrôle : instructeurs des permis de construire, services d’hygiène, commissions de sécurité, commission d’accessibilité… La constitution du dossier permet aussi de traduire, à l’attention cette fois des ingénieurs et corps de métier qui vont réaliser, un langage qui devait rester jusque-là accessible au non spécialiste.

Ce qui était encore en partie générique et imagé devient spécialisé, strictement décrit, quantifié, codifié, pour déboucher sur la consultation des entreprises, cette fois très formalisée car elle conditionne les engagements des marchés de travaux.

Lorsque le projet passe en phase de réalisation concrète, nous devenons le maître d’oeuvre de l’opération. Nous devons alors diriger l’ouvrage de toutes les entreprises, coordonner l’intervention des différentes ingénieries et aussi du maître d’ouvrage lui-même. Ce dernier va être sollicité tout au long du chantier pour arbitrer des choix, esthétiques et économiques qui ne peuvent être anticipés car ne pouvant se faire que « sur pièces ».

Le bon déroulement de cette phase critique dépend totalement de la cohérence du dossier en amont et de la cohésion des entreprises avec le projet.

Notre rôle de coordination consiste aussi à défendre équitablement leurs intérêts vis-à-vis du maître d’ouvrage, c’est une condition essentielle du bon achèvement du chantier.

À cette fin, toutes les décisions concernant l’exécution du projet doivent passer par notre contrôle.

Dans le même temps, nous validons les paiements aux entreprises et gérons le décompte des dépenses. Enfin, nous assistons le maître d’ouvrage pour la réception des travaux et l’application des garanties.

La réussite d’une opération ne se jauge pourtant pas à la seule absence de défauts, mais à la satisfaction de cette attente diffuse que nous avons dû mettre à jour au commencement de l’histoire.

6 . Développer la relation de confiance avec son architecte d’intérieur

Sans confiance rien n’est possible. Il s’agit d’ailleurs d’une clause de rupture du contrat qui vous lie à votre architecte d’intérieur. Bien évidemment, la mission est encadrée par un contrat et un ensemble d’éléments qui devront être mis en place par votre architecte d’intérieur. Considérez néanmoins qu’il s’agit surtout de travailler en équipe pour mener à bien, chacun dans son domaine, un seul objectif : réussir votre projet. Nous sommes là pour vous accompagner et vous aider à prendre les bonnes décisions.

7 . Participer aux réunions de chantier

Vous devez vous tenir informé de l’avancement du projet. Il ne s’agit pas seulement de valider des décisions ou des propositions de votre architecte d’intérieur, mais aussi de suivre l’avancement de l’opération et de participer directement à sa réalisation. Vous pourrez ainsi observer ce qui se met en place, comprendre les contraintes, les évolutions nécessaires tout en créant du lien avec les compagnons du bâtiment en charge de l’exécution. Ce relationnel vous aidera dans les années futures, quand vous aurez à faire appel au plombier, à l’électricien ou au menuisier pour des évolutions ou l’entretien l’existant.

8 . Comprendre les enjeux de la réception de chantier

La réception est un des moments clés de toute l’opération. C’est le transfert de responsabilité entre la maîtrise d’œuvre, les entreprises et la maîtrise d’ouvrage. Les assurances décennales des entreprises entrent alors en fonction. Votre architecte d’intérieur est à vos côtés pour vous aider à relever les éléments qui nécessitent une meilleure finition, ou à valider les points d’exécution. Si nous préparons cette réception pour vous c’est une validation contractuelle entre l’entreprise et vous. Si des points et des corrections restent à effectuer nous vous accompagnerons pour rédiger des réserves et convenir entre l’entreprise et vous d’un délai pour lever les points en suspens. Vous ne pouvez accéder aux locaux et les prendre en charge qu’après cette réception.

9 . Anticiper les projets futurs

Des travaux peuvent être envisagés dans un second temps, afin de scinder les investissements. Il sera alors nécessaire de réaliser l’ensemble de l’étude pour préparer le futur chantier en limitant les impacts de la suspension. Par exemple, prévoir des boites électriques avec les câbles en attente, les arrivées et évacuations d’eau.

10 . Conserver les documents et les factures de votre projet

Un projet nécessitant des travaux lourds comprend un certains nombre de document que vous devez conserver. Il s’agit des devis, des assurances des entreprises, des documents rédigés par votre architecte d’intérieur : Plans, CCTP, CCAP, actes d’engagement, DPGF et bien entendu des réceptions de chantiers validées. Tous ces documents vous ont été remis durant le déroulement de votre projet et doivent être conservé.

Vous voilà prêt et informé. Vous avez les clés de la réussite de votre projet en main et nous vous accompagnons dans votre projet en créant, imaginant à notre façon un monde différent, sensible, ou l’homme est le point clé de notre réflexion.

9 . Anticiper les projets futurs

Des travaux peuvent être envisagés dans un second temps, afin de scinder les investissements. Il sera alors nécessaire de réaliser l’ensemble de l’étude pour préparer le futur chantier en limitant les impacts de la suspension. Par exemple, prévoir des boites électriques avec les câbles en attente, les arrivées et évacuations d’eau.

10 . Conserver les documents et les factures de votre projet

Un projet nécessitant des travaux lourds est un orchestre symphonique dont les différentes partitions conduisent à l’éclosion d’une œuvre. Il faut que vous conserviez cette partition. Elle comprend les devis, les assurances des entreprises, les documents rédigés par votre architecte d’intérieur : Plans, CCTP, CCAP, actes d’engagement, DPGF et bien entendu les réceptions de chantiers validées …. Tous ces documents vous ont été remis durant le déroulement de votre projet et doivent être conservé le plus longtemps possible, c’est la mémoire du morceau qui s’est déroulé devant vos yeux sous la baguette du chef d’orchestre, ce Designer Architecte d’Intérieur à qui vous avez confié votre projet de vie.

Vous voilà prêt et informé pour rencontrer votre architecte d’intérieur, vous avez les clés de la réussite de votre projet en main. Nous créons, nous imaginons à notre façon un monde différent, sensible, ou l’homme est le point clé de notre réflexion…

Seulement voilà, nous ne sommes pas seul. Si votre projet voit le jour c’est aussi grâce à la participation de nos musiciens : artisans, ouvrier, compagnons du devoir… Ces hommes et ces femmes qui par la qualité de leurs ouvrages et leur savoir-faire donnent la vie à nos réalisations. N’oubliez pas de les remercier, ce n’est pas une affaire d’argent mais de cœur, d’âmes et d’énergies, nous sommes, maitre d’ouvrage et maitre d’œuvre, redevable envers eux d’un profond respect.

Vous devez vous tenir informé de l’avancement du projet. Il ne s’agit pas seulement de valider des décisions ou des propositions de votre architecte d’intérieur, mais aussi de suivre l’avancement de l’opération et de participer directement à sa réalisation. Vous pourrez ainsi observer ce qui se met en place, comprendre les contraintes, les évolutions nécessaires tout en créant du lien avec les compagnons du bâtiment en charge de l’exécution. Ce relationnel vous aidera dans les années futures, quand vous aurez à faire appel au plombier, à l’électricien ou au menuisier pour des évolutions ou l’entretien l’existant.

Témoignages

 

“Le travail de ce cabinet d’architecture nous a pleinement satisfaits. Compétence, qualité, rigueur sont au rdv, avec la gentillesse en prime.

Que du bonheur !!!”

Mr Leonard

 

Une écoute attentive, une volonté de ne laisser aucun problème de côté, beaucoup de belles idées d’aménagement et de décoration, et au final une superbe rénovation de mon appartement.

Mr Thuaudet

 

Accompagnement tout au long du projet, des idées, des conseils, une écoute active. Au final superbe rénovation..

Mme Benoteau

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