Un architecte d’intérieur pour les particuliers

Particuliers

UN ARCHITECTE D’INTÉRIEUR POUR RÉALISER VOS PROJETS

Transformer, agrandir, décorer ou bien repenser tout son intérieur en fonction de ses envies et ses besoins demande les conseils éclairés d’un spécialiste de l’architecture d’intérieur. Nous saurons vous proposer des idées d’agencement et d’ameublement afin d’optimiser ou transformer les espaces intérieurs de votre logement.

QU’EST-CE QU’UN ARCHITECTE D’INTÉRIEUR ?

QU’EST-CE QU’UN ARCHITECTE D’INTÉRIEUR ?

Il n’y a pas si longtemps qu’il existe ce professionnel de l’acte de construire, quelques décennies tout au plus. Si bien qu’on le confond encore parfois avec tel ou tel de ses proches cousins. Tour à tour il se voit assimilé à l’architecte, ou bien au designer, quand ce n’est pas au décorateur, au scénographe. Suivant l’objet et la nature de la mission qui lui est confiée, rien de tout cela n’est faux mais rien n’est parfaitement vrai non plus.

Voici comment nous nous reconnaissons :

  • L’architecte d’intérieur construit un cadre de vie, de travail, d’accueil.
  • Il écoute, conçoit et organise tout ce qui concourt au bien-être et au plaisir quotidien, dans des lieux fonctionnels aux ambiances harmonieuses.
  • Artiste, technicien, gestionnaire, il est l’interlocuteur majeur des projets depuis les plus simples jusqu’aux plus ambitieux.

 

L’architecte d’intérieur construit à partir de l’intérieur

Il intervient sur la distribution de l’espace bâti, les ouvertures, l’agencement général des circulations, les extensions, les façades. Ses compétences lui permettent d’intervenir sur la structure, le clos, le couvert. Il est nécessairement assuré en conséquence, en particulier pour couvrir sa responsabilité civile décennale. À la différence des architectes DPLG pour lesquels le bâtiment est le plus souvent un contenu du tissu urbain ou du paysage, perçu avant tout de l’extérieur, pour l’architecte d’intérieur, le bâti est perçu de l’intérieur pour les besoins de celui qui y vit, y travaille ou est de passage.

Il conçoit un cadre de vie, de travail, d’accueil

Puisque nous mettons en scène l’environnement immédiat de la personne, tous les intérieurs sont notre champ d’action privilégié, non seulement quant à leur disposition architecturale mais aussi à leur aménagement, équipement, ambiance, éclairage, couleur et textures. Sur la base d’une ergonomie pensée pour rendre le geste fluide, nous nous adressons à tous les sens perceptifs, avec tous les moyens techniques qui ne cessent de se déployer.

Pour répondre aux attentes de notre clientèle, nous sommes amenés à travailler sur diverses formes de projets, depuis la simple rénovation jusqu’à la création de bâtiments, en passant par la réhabilitation, la restauration, la restructuration. Dans la mesure où nous assurons des missions complètes de maîtrise d’œuvre qui intègrent les études en conception et la conduite de l’exécution des travaux, nous sommes nécessairement référés à la règlementation sur la maîtrise d’œuvre.

C’est pourquoi, malgré les multiples singularités qui nous différencient des architectes, nous devons dans toute la mesure du possible adapter nos missions à l’intérieur de la trame de répartition des phases de cette loi.

L’étude préliminaire en particulier, souvent appelée étude de faisabilité, revêt pour nous une très grande importance, de sorte que nous avons dû reconsidérer la trame des phases décrites par cette loi pour la regrouper en trois points correspondant aux grandes fonctions que nous exerçons : Écouter, Concevoir et Organiser.

Pourquoi faire appel à notre agence d’architecture d’intérieur ?

Pourquoi faire appel à notre agence d’architecture d’intérieur ?

Élaborer conjointement le projet de réaménagement intérieur de votre espace de vie est le cœur de notre métier. Nous pouvons définir ensemble quel type de rénovation vous souhaitez, en l’adaptant à vos contraintes budgétaires. La qualité de la communication que nous établirons entre nous est la clé de la réussite de notre collaboration. Être à votre écoute pour réaliser le projet qui vous fait envie demande des savoirs faire et une approche humaine que nous possédons.

En nous apportant votre confiance, nous vous apportons en échange :

  • Une ou des propositions détaillées (croquis, plans, estimations, simulations en 3D, choix des matériaux, choix des couleurs, revêtements, mobiliers, rangements, rideaux, luminaires, arts décoratifs…)
  • La proposition que vous aurez validée, pour laquelle nous planifions et coordonnons les travaux à réaliser avec les différents corps de métier du BTP
  • L’achèvement des travaux et la réception du chantier ensemble.

Avec nos prestations, nous vous offrons une formule clé en main où nous coordonnons entièrement toutes les étapes de l’opération. Vous pouvez choisir une mission complète ou selon votre projet et son étendu nous missionner pour une seule étape de votre choix. Quels que soient vos projets, notre agence d’architecture d’intérieur est là pour vous aider et vous conseiller sur les différentes démarches à suivre.

L’éthique

Dans le cadre de notre démarche éthique et qualité nous n’acceptons aucune rémunération de type commissions ou primes provenant des entreprises que nous faisons intervenir sur nos chantiers. Nous ne sommes rémunérés que par nos clients ce qui nous permet en toute objectivité de vous donner un avis indépendant de toute considération économique, sans risque de conflits d’intérêts.

Nous nous engageons chaque année dans un programme « de passeur » en intervenant activement à la formation des futurs architectes d’intérieur designer. Nous participons à l’élaborations des programmes des écoles supérieur, et nous transmettons nos compétences aux générations de demain. Par exemple à Bordeaux, et Montpellier, nous enseignons au sein du campus YNOV en Architecture intérieur design. Nous accompagnons également les futurs diplômés dans la préparation de leurs mémoires et nous participons aux oraux de différentes écoles au plan national.

Dispositif de médiation des litiges de consommation

Conformément aux articles du code de la consommation L611-1 et suivants et R612-1 et suivants, il est prévu que pour tout litige de nature contractuelle portant sur l’exécution du contrat de vente et/ou la prestation de services n’ayant pu être résolu dans le cadre d’une réclamation préalablement introduite auprès de notre service client, le Consommateur pourra recourir gratuitement à la médiation. Il contactera l’Association Nationale des Médiateurs (ANM) soit par courrier en écrivant au 62 rue Tiquetonne 75002 PARIS soit par e-mail en remplissant le formulaire de saisine en ligne à l’adresse suivante www.anm-conso.com.

Les phases de déroulement d’un projet

Pour résumer nous pouvons définir trois grandes phases :

Le premier des discernements que requiert notre métier est de savoir entendre de quoi est faite cette demande qui est souvent bien éloignée de la commande qu’on nous présente. Alors, qu’il s’agisse d’un lieu de travail, de vente, de soin, de culture ou d’une demeure, nous ne pourrons résoudre l’équation de cette attente par nos propositions qu’à la condition de bien connaître son premier terme, la réalité de la demande à laquelle seul le maître d’ouvrage peut nous donner accès.

Au début de l’histoire, nous ne savons rien, c’est lui qui sait tout, même s’il ne sait pas le décrire.

Nous exerçons notre art afin de créer des intérieurs en résonance harmonique avec les besoins de ceux qui s’y trouvent. L’objet de notre attention n’est pas un objet distant, extérieur à nous-même, une belle enveloppe dont nous connaîtrions à l’avance les règles de composition : tout au contraire il nous enveloppe, c’est nous qui sommes dedans, c’est notre équilibre que cet intérieur doit favoriser.

À partir, donc, d’un besoin fortement ressenti et généralement mal identifié, voire seulement d’un mal-être ou d’une aspiration diffuse, une solution est attendue de la transformation de l’espace à vivre. Dépeignant alors un résultat plutôt qu’une cause, les énoncés qui en résultent sont des pistes approximatives, parfois des impasses qui peuvent compromettre la cohérence, le bien-être, le résultat commercial… Si nous nous contentons de répondre techniquement au discours initial – la commande – nous risquons de passer totalement à côté de la possibilité de satisfaire l’attente qui se cache le plus souvent en dessous.

La réussite de notre mission dépend avant tout de notre capacité à faire émerger le besoin réel sous les représentations qui sont mises en exergue lors du premier contact, besoin authentique qui constitue la matière de la demande. Travailler aussi près du corps que nous devons le faire pour satisfaire les registres sensibles mis en jeu implique de révéler les appétences généralement retenues par la conformité aux standards.

Notre invention commence exactement là où nous mettons en lumière et en mots l’attente vraie à laquelle nous allons pouvoir répondre. Il n’est pas excessif de considérer que nous construisons d’abord avec les mots.

C’est pourquoi nous accordons une si grande importance à cette démarche d’élucidation qui va permettre de faire coïncider la commande avec la demande, ce qui nécessite une approche progressive et plusieurs échanges avec notre maître d’ouvrage avant de pouvoir fixer le cadre général dans lequel nous aurons à concevoir un projet. À cette clarification nécessaire, s’ajoute la complexité accrue des situations que nous devons traiter.

Nous partons le plus souvent d’un existant qui se compose d’un enchevêtrement de données : dimensionnelles, techniques, réglementaires, relationnelles, toutes interdépendantes les unes des autres et qui font autant de contraintes dont nous allons devoir tenir compte. Il nous faut avant tout les connaître avec précision pour pouvoir avancer sainement.

Cette phase d’appropriation reste pourtant inexploitable tant que nous ne connaissons pas les moyens qui sont mis à notre disposition pour satisfaire les attentes en respectant les contraintes. Il est exceptionnel que nos donneurs d’ordres sachent quantifier économiquement l’opération dont ils ébauchent le cahier des charges. C’est à nous qu’il revient de le faire, non seulement afin de répondre au questionnement inquiet du coût final, mais pour savoir si notre client a les moyens de ses prétentions et pour fixer le niveau général des prestations que nous allons lui proposer.

Lorsque ce matériau est collecté, il faut le mettre en forme selon les catégories d’un programme, qui est à la fois le fondement et le repère technique de ce que nous allons devoir faire dans les phases suivantes.

Il convient dès cette étape de préciser que nous ne pouvons entamer une nouvelle phase qu’après validation formelle de la précédente. C’est une garantie réciproque indispensable.

L’imprégnation qui précède s’est accompagnée de l’élaboration jusque-là secrète d’une vision des formes, des couleurs, des matières et des lumières qui vont matérialiser la réponse au cahier des charges. C’est au début du stade de la conception que notre créativité est la plus fortement sollicitée pour proposer des réponses inventives et pertinentes. La part la plus artistique de la mission se tient dans l’articulation entre l’inspiration de l’esquisse et le déploiement de l’avant-projet.

Au cours de ce stade de conception, plusieurs sessions de concertation avec le maître d’ouvrage seront nécessaires pour affiner le projet.

Les phases de ce travail sont codifiées : esquisse, avant-projet sommaire, avant-projet définitif.

Les moyens employés sont ici d’abord graphiques : depuis le simple crayonné jusqu’à l’image de synthèse, le seul critère de pertinence est la capacité à « faire voir » ce qui n’est pas encore et à en expliquer les raisons et le sens.

Dans cette phase plus que dans toute autre, nous devons définir des critères qui laissent libre cours à l’invention des solutions, tout en garantissant le résultat. Plus nous nous avançons vers le projet, plus le travail va devenir technique, nécessitant souvent l’intervention de spécialistes autorisés.

C’est alors que les chemins de la performance sont le plus largement ouverts et peuvent s’éloigner des standards architecturaux classiques.

À cela plusieurs raisons : la première réside dans le fait que nous intervenons le plus souvent dans un contexte de bâtiment existant, dont il faut s’approprier les volumes, la structure et la logique avant de prétendre le transformer. Les moyens à mettre en œuvre à ce stade dépendent beaucoup du résultat demandé, nous échappons donc à toute règle pré-établie quant aux moyens de notre créativité : par exemple, un relevé 3D exhaustif intérieur extérieur est inutile pour une réhabilitation succincte, indispensable pour une restructuration, même partielle. Il va pourtant falloir codifier quelques repères dès les premiers relevés.

Ensuite, lorsqu’il s’agit avant tout de créer une ambiance, la batterie d’outils utilisés pour communiquer avec le client et fixer ses choix sera totalement différente de celle nécessaire pour redistribuer tout un plateau… ou transformer un garage en cabinet médical.

Pourtant, dans un cas comme dans l’autre, nous devrons aboutir à un document validé qui seul permet d’engager la phase suivante.

La consultation des entreprises est souvent nécessaire pour établir les coûts prévisionnels de façon fiable. Cette consultation, de nature informationnelle, ne doit toutefois pas être confondue avec celle, décisionnelle, qui permettra de fixer les marchés. Les coûts annoncés en cours d’avant-projet n’ont pas valeur de devis, même s’ils en prennent la forme par habitude. Ils ne peuvent engager les entreprises qui n’ont pas, à ce stade, une connaissance suffisante des conditions techniques et administratives du chantier.

La conclusion de ce stade de conception est la validation de l’avant-projet dit définitif. Celui-ci fixe non seulement quoi, quand, comment mais aussi combien. La validation formelle du maître d’ouvrage est alors essentielle car c’est là que nous nous engageons réciproquement à réaliser un projet désormais connu dans le détail, pour un coût également connu.

Charge à nous de garantir le respect de ce budget et au maître d’ouvrage de le financer.

Les choses deviennent un peu plus linéaires lorsqu’on se rapproche du monde de l’entreprise qui va réaliser. Tant en termes de systèmes de description des prestations, analyse des coûts, élaboration des marchés, nous sommes davantage soumis à une batterie de passages obligés qui garantissent la conformité de nos procédures avec les règles en vigueur.

Encore faut-il, de nouveau, laisser assez de jeu pour qu’une certaine dose d’improvisation in situ puisse conserver droit de citer si elle est assez encadrée et maîtrisée : le meilleur plan ne donnera jamais l’exacte impression de fluidité qu’on trouve dans l’espace réel, la meilleure image ne rendra jamais la subtilité d’un éclairage parfaitement bien placé.

C’est souvent sur pièces, dans le réel, que nous finissons l’ajustage. Cette donne est propre à notre métier dont on attend qu’il produise in fine non seulement une adéquation fonctionnelle, mais aussi une satisfaction sensorielle.

Nos maîtres d’ouvrage doivent être avertis des fluctuations que cela peut entraîner et en accepter le principe avant la signature des marchés.

Néanmoins, à partir de ce stade l’avancement est soumis aux avis des différentes autorités de contrôle : instructeurs des permis de construire, services d’hygiène, commissions de sécurité, commission d’accessibilité… La constitution du dossier permet aussi de traduire, à l’attention cette fois des ingénieurs et corps de métier qui vont réaliser, un langage qui devait rester jusque-là accessible au non spécialiste.

Ce qui était encore en partie générique et imagé devient spécialisé, strictement décrit, quantifié, codifié, pour déboucher sur la consultation des entreprises, cette fois très formalisée car elle conditionne les engagements des marchés de travaux.

Lorsque le projet passe en phase de réalisation concrète, nous devenons le maître d’oeuvre de l’opération. Nous devons alors diriger l’ouvrage de toutes les entreprises, coordonner l’intervention des différentes ingénieries et aussi du maître d’ouvrage lui-même. Ce dernier va être sollicité tout au long du chantier pour arbitrer des choix, esthétiques et économiques qui ne peuvent être anticipés car ne pouvant se faire que « sur pièces ».

Le bon déroulement de cette phase critique dépend totalement de la cohérence du dossier en amont et de la cohésion des entreprises avec le projet.

Notre rôle de coordination consiste aussi à défendre équitablement leurs intérêts vis-à-vis du maître d’ouvrage, c’est une condition essentielle du bon achèvement du chantier.

À cette fin, toutes les décisions concernant l’exécution du projet doivent passer par notre contrôle.

Dans le même temps, nous validons les paiements aux entreprises et gérons le décompte des dépenses. Enfin, nous assistons le maître d’ouvrage pour la réception des travaux et l’application des garanties.

La réussite d’une opération ne se jauge pourtant pas à la seule absence de défauts, mais à la satisfaction de cette attente diffuse que nous avons dû mettre à jour au commencement de l’histoire.

Le premier des discernements que requiert notre métier est de savoir entendre de quoi est faite cette demande qui est souvent bien éloignée de la commande qu’on nous présente. Alors, qu’il s’agisse d’un lieu de travail, de vente, de soin, de culture ou d’une demeure, nous ne pourrons résoudre l’équation de cette attente par nos propositions qu’à la condition de bien connaître son premier terme, la réalité de la demande à laquelle seul le maître d’ouvrage peut nous donner accès.

Au début de l’histoire, nous ne savons rien, c’est lui qui sait tout, même s’il ne sait pas le décrire.

Nous exerçons notre art afin de créer des intérieurs en résonance harmonique avec les besoins de ceux qui s’y trouvent. L’objet de notre attention n’est pas un objet distant, extérieur à nous-même, une belle enveloppe dont nous connaîtrions à l’avance les règles de composition : tout au contraire il nous enveloppe, c’est nous qui sommes dedans, c’est notre équilibre que cet intérieur doit favoriser.

À partir, donc, d’un besoin fortement ressenti et généralement mal identifié, voire seulement d’un mal-être ou d’une aspiration diffuse, une solution est attendue de la transformation de l’espace à vivre. Dépeignant alors un résultat plutôt qu’une cause, les énoncés qui en résultent sont des pistes approximatives, parfois des impasses qui peuvent compromettre la cohérence, le bien-être, le résultat commercial… Si nous nous contentons de répondre techniquement au discours initial – la commande – nous risquons de passer totalement à côté de la possibilité de satisfaire l’attente qui se cache le plus souvent en dessous.

La réussite de notre mission dépend avant tout de notre capacité à faire émerger le besoin réel sous les représentations qui sont mises en exergue lors du premier contact, besoin authentique qui constitue la matière de la demande. Travailler aussi près du corps que nous devons le faire pour satisfaire les registres sensibles mis en jeu implique de révéler les appétences généralement retenues par la conformité aux standards.

Notre invention commence exactement là où nous mettons en lumière et en mots l’attente vraie à laquelle nous allons pouvoir répondre. Il n’est pas excessif de considérer que nous construisons d’abord avec les mots.

C’est pourquoi nous accordons une si grande importance à cette démarche d’élucidation qui va permettre de faire coïncider la commande avec la demande, ce qui nécessite une approche progressive et plusieurs échanges avec notre maître d’ouvrage avant de pouvoir fixer le cadre général dans lequel nous aurons à concevoir un projet. À cette clarification nécessaire, s’ajoute la complexité accrue des situations que nous devons traiter.

Nous partons le plus souvent d’un existant qui se compose d’un enchevêtrement de données : dimensionnelles, techniques, réglementaires, relationnelles, toutes interdépendantes les unes des autres et qui font autant de contraintes dont nous allons devoir tenir compte. Il nous faut avant tout les connaître avec précision pour pouvoir avancer sainement.

Cette phase d’appropriation reste pourtant inexploitable tant que nous ne connaissons pas les moyens qui sont mis à notre disposition pour satisfaire les attentes en respectant les contraintes. Il est exceptionnel que nos donneurs d’ordres sachent quantifier économiquement l’opération dont ils ébauchent le cahier des charges. C’est à nous qu’il revient de le faire, non seulement afin de répondre au questionnement inquiet du coût final, mais pour savoir si notre client a les moyens de ses prétentions et pour fixer le niveau général des prestations que nous allons lui proposer.

Lorsque ce matériau est collecté, il faut le mettre en forme selon les catégories d’un programme, qui est à la fois le fondement et le repère technique de ce que nous allons devoir faire dans les phases suivantes.

Il convient dès cette étape de préciser que nous ne pouvons entamer une nouvelle phase qu’après validation formelle de la précédente. C’est une garantie réciproque indispensable.

L’imprégnation qui précède s’est accompagnée de l’élaboration jusque-là secrète d’une vision des formes, des couleurs, des matières et des lumières qui vont matérialiser la réponse au cahier des charges. C’est au début du stade de la conception que notre créativité est la plus fortement sollicitée pour proposer des réponses inventives et pertinentes. La part la plus artistique de la mission se tient dans l’articulation entre l’inspiration de l’esquisse et le déploiement de l’avant-projet.

Au cours de ce stade de conception, plusieurs sessions de concertation avec le maître d’ouvrage seront nécessaires pour affiner le projet.

Les phases de ce travail sont codifiées : esquisse, avant-projet sommaire, avant-projet définitif.

Les moyens employés sont ici d’abord graphiques : depuis le simple crayonné jusqu’à l’image de synthèse, le seul critère de pertinence est la capacité à « faire voir » ce qui n’est pas encore et à en expliquer les raisons et le sens.

Dans cette phase plus que dans toute autre, nous devons définir des critères qui laissent libre cours à l’invention des solutions, tout en garantissant le résultat. Plus nous nous avançons vers le projet, plus le travail va devenir technique, nécessitant souvent l’intervention de spécialistes autorisés.

C’est alors que les chemins de la performance sont le plus largement ouverts et peuvent s’éloigner des standards architecturaux classiques.

À cela plusieurs raisons : la première réside dans le fait que nous intervenons le plus souvent dans un contexte de bâtiment existant, dont il faut s’approprier les volumes, la structure et la logique avant de prétendre le transformer. Les moyens à mettre en œuvre à ce stade dépendent beaucoup du résultat demandé, nous échappons donc à toute règle pré-établie quant aux moyens de notre créativité : par exemple, un relevé 3D exhaustif intérieur extérieur est inutile pour une réhabilitation succincte, indispensable pour une restructuration, même partielle. Il va pourtant falloir codifier quelques repères dès les premiers relevés.

Ensuite, lorsqu’il s’agit avant tout de créer une ambiance, la batterie d’outils utilisés pour communiquer avec le client et fixer ses choix sera totalement différente de celle nécessaire pour redistribuer tout un plateau… ou transformer un garage en cabinet médical.

Pourtant, dans un cas comme dans l’autre, nous devrons aboutir à un document validé qui seul permet d’engager la phase suivante.

La consultation des entreprises est souvent nécessaire pour établir les coûts prévisionnels de façon fiable. Cette consultation, de nature informationnelle, ne doit toutefois pas être confondue avec celle, décisionnelle, qui permettra de fixer les marchés. Les coûts annoncés en cours d’avant-projet n’ont pas valeur de devis, même s’ils en prennent la forme par habitude. Ils ne peuvent engager les entreprises qui n’ont pas, à ce stade, une connaissance suffisante des conditions techniques et administratives du chantier.

La conclusion de ce stade de conception est la validation de l’avant-projet dit définitif. Celui-ci fixe non seulement quoi, quand, comment mais aussi combien. La validation formelle du maître d’ouvrage est alors essentielle car c’est là que nous nous engageons réciproquement à réaliser un projet désormais connu dans le détail, pour un coût également connu.

Charge à nous de garantir le respect de ce budget et au maître d’ouvrage de le financer.

Les choses deviennent un peu plus linéaires lorsqu’on se rapproche du monde de l’entreprise qui va réaliser. Tant en termes de systèmes de description des prestations, analyse des coûts, élaboration des marchés, nous sommes davantage soumis à une batterie de passages obligés qui garantissent la conformité de nos procédures avec les règles en vigueur.

Encore faut-il, de nouveau, laisser assez de jeu pour qu’une certaine dose d’improvisation in situ puisse conserver droit de citer si elle est assez encadrée et maîtrisée : le meilleur plan ne donnera jamais l’exacte impression de fluidité qu’on trouve dans l’espace réel, la meilleure image ne rendra jamais la subtilité d’un éclairage parfaitement bien placé.

C’est souvent sur pièces, dans le réel, que nous finissons l’ajustage. Cette donne est propre à notre métier dont on attend qu’il produise in fine non seulement une adéquation fonctionnelle, mais aussi une satisfaction sensorielle.

Nos maîtres d’ouvrage doivent être avertis des fluctuations que cela peut entraîner et en accepter le principe avant la signature des marchés.

Néanmoins, à partir de ce stade l’avancement est soumis aux avis des différentes autorités de contrôle : instructeurs des permis de construire, services d’hygiène, commissions de sécurité, commission d’accessibilité… La constitution du dossier permet aussi de traduire, à l’attention cette fois des ingénieurs et corps de métier qui vont réaliser, un langage qui devait rester jusque-là accessible au non spécialiste.

Ce qui était encore en partie générique et imagé devient spécialisé, strictement décrit, quantifié, codifié, pour déboucher sur la consultation des entreprises, cette fois très formalisée car elle conditionne les engagements des marchés de travaux.

Lorsque le projet passe en phase de réalisation concrète, nous devenons le maître d’oeuvre de l’opération. Nous devons alors diriger l’ouvrage de toutes les entreprises, coordonner l’intervention des différentes ingénieries et aussi du maître d’ouvrage lui-même. Ce dernier va être sollicité tout au long du chantier pour arbitrer des choix, esthétiques et économiques qui ne peuvent être anticipés car ne pouvant se faire que « sur pièces ».

Le bon déroulement de cette phase critique dépend totalement de la cohérence du dossier en amont et de la cohésion des entreprises avec le projet.

Notre rôle de coordination consiste aussi à défendre équitablement leurs intérêts vis-à-vis du maître d’ouvrage, c’est une condition essentielle du bon achèvement du chantier.

À cette fin, toutes les décisions concernant l’exécution du projet doivent passer par notre contrôle.

Dans le même temps, nous validons les paiements aux entreprises et gérons le décompte des dépenses. Enfin, nous assistons le maître d’ouvrage pour la réception des travaux et l’application des garanties.

La réussite d’une opération ne se jauge pourtant pas à la seule absence de défauts, mais à la satisfaction de cette attente diffuse que nous avons dû mettre à jour au commencement de l’histoire.

Témoignages

 

“Le travail de ce cabinet d’architecture nous a pleinement satisfaits. Compétence, qualité, rigueur sont au rdv, avec la gentillesse en prime.

Que du bonheur !!!”

Mr Leonard

 

Une écoute attentive, une volonté de ne laisser aucun problème de côté, beaucoup de belles idées d’aménagement et de décoration, et au final une superbe rénovation de mon appartement.

Mr Thuaudet

 

Accompagnement tout au long du projet, des idées, des conseils, une écoute active. Au final superbe rénovation..

Mme Benoteau

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